10 rendez-vous littéraires avec Isabelle Fournier

Présentation Isabelle copia

De septembre 2016 à juin 2017, en compagnie d’Isabelle Fournier

 « Diversité c’est ma devise! »

Il sera lu, il sera dit, il sera joué, votre imagination fera le reste!

IMG_5982« A la question toujours posée: pourquoi écrivez-vous? La réponse du Poète sera toujours la plus brève: pour mieux vivre et de plus loin. » Cette citation de Saint-John Perse pourrait donner fronton à notre geste, livrant même réponse à la question infléchie, dérivée, induite de la première, qui pourrait être: « pourquoi lit-on encore? » Le désir a jailli d’offrir temps de rencontre autour de textes phares, de déguster ensemble des écrits qui orientent, qui interrogent et aident à vivre, le désir va chanter d’en faire monter la voix qui délivre le sens ou son enquête, sa quête. Il s’est choisi le Dimanche à 18h, à l’heure où s’envisagent à nouveau les obligations et la course de la semaine, pour prendre temps d’accueillir et d’ausculter ces voix amies de générosité inlassable que sont les livres. Je veux que ma passion et mon métier de la scène s’emploient par des mises en espaces et des lectures actées à porter haut de mois en mois quelques uns de ces flambeaux dont la force et la beauté me guident, vous en recueillerez la flamme, je gage que vous aurez à votre tour brûlure à la porter plus loin.

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Programme

18 septembre à 18h: Antonin Artaud, Le Theâtre et son double (les deux premiers opuscules)

16 octobre à 18h: Le triple saut en poésie. Louise Labé – Nerval – Artaud

20 novembre à 18h: Saint-John Perse, Eloges

11 décembre à 18h: Rainer Maria Rilke, Vergers

15 janvier à 18h: Albert Camus, Noces

26 février à 18h: Paul Valéry, Eupalinos

19 mars à 18h: Gorgias

23 avril à 18h: Diderot, Essais sur la peinture (première partie)

14 mai à 18h: Diderot, Essais sur la peinture (deuxième partie)

18 juin à 18h: Ainsi parla le divin Marquis

Brin de biographie

Isabelle Fournier, comédienne.
Hypokhâgne puis deux khâgnes, licence de philosophie et DEA lettres et arts… C’est l’horreur à prendre des notes à ses lectures et le fantasme d’apprendre par coeur les livres qui lui font prendre conscience de son urgence à prononcer, à dire, à porter ce qu’elle aime comme offrande, c’est à dire de manière vivante; la brûle de faire vibrer ce verbe tant chéri! Le théâtre la ravit dans sa main de géant, s’imposant comme un vaste champ d’essai où vivre de manière plus incarnée, c’est à dire plus riche, plus présente ces objets chéris d’étude: telle est la révélation de son entrée à l’Atelier International de Théâtre, où elle rencontre Marie-Louise Bondy-Bischofberger pour la création de Juana la loca à la MC93, puis Luc Bondy pour la reprise de Salomé de Strauss au Théâtre musical du Châtelet. Suivent notamment Femmmes de Christian Rullier, Rives secrètes d’Anaïs Nin, Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part d’Anna Gavalda, Les Révoltés de Treblinka mis en scène par Pascale Maigre-Peuvrel. En Corse se découvre le plein air avec Incendies de Wajdi Mouawad mis en scène par Alain Batis. Ludovic Longelin lui confie la toute première prononciation et mise en espace de sa pièce en cours d’écriture L’orée des ruines lors de l’hommage qui lui est rendu au Théâtre de l’Epée de bois. De là s’élance une odyssée de créations variées rassemblées par la poésie: c’est d’abord la mise en lecture à deux voix de L’Hécatombe à Diane d’Agrippa d’Aubigné reçue dans les châteaux d’Anet, de Fontainebleau, de Saint-Germain-en-Laye, d’Asnières, de Nérac, de la Batie d’Urfé mais aussi à l’Arsenal, au Musée départemental de l’Oise et à la Bibliothèque Forney. Puis une invitation à ouvrir un colloque des Archives nationales consacré à Cadix lui fait prononcer en solo à l’Hôtel de Soubise une lettre de Daubenton père à son fils, une carte blanche de la Galerie du Buisson lui fait dire Le théâtre et son double d’Artaud, le château d’Asnières accueille Ainsi parla le devin Marquis lors de la Nuit blanche 2013, cette parole inspirée l’emmène au Château des Ormes pour offrir bouquet final à la Troisième journée d’histoire, elle y est rappelée l’année suivante avec les Feuillets d’Eupalinos et l’Abbaye de Royaumont mûrit en résidence la création du concert-spectacle Le silence est d’ART dernièrement donné à la BnF en hommage à Jankélévitch, tandis que Les Guerrières de la Paix de Monique Surel-Tupin la conduisent au sein d’un choeur battant à travers la France et jusqu’au Canada!
Régis Hébraud lui confie l’enregistrement de Gradiva-western commandé par la Cinémathèque française puis de ciné-poèmes en éloge à Raymonde Carasco.
 
Au cinéma, Isabelle tourne, entre autres, sous la direction de Francis Girod, Philippe Harel, Stéphane Brisé et Laurent Firode.
Le théâtre est pour elle l’art de faire des rencontres, et le langage espace de liberté à découvrir toujours.
C’est pour elle phrase sans césure d’aller de la bibliothèque à la scène, c’est manière plus entière d’être aux mêmes choses, de goûter plus pleinement littérature et philosophie.

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Un commentaire pour 10 rendez-vous littéraires avec Isabelle Fournier

  1. Bonjour les amis,
    Je suis un peu loin, rue Bobillot,75013 mais je ne vous ai pas oubliés. Toujours dans Henri Thomas !

    amicalement

    Patrice Bougon

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